GASTRONOMIE ET MALBOUFFE
Le vocable malbouffe était évoqué au début des années 80, il servait principalement à désigner les fast foods qui proposaient des aliments trop riches en matière grasse et en sucre. Mais peu à peu cette terminologie s’est élargie à notre alimentation quotidienne.
Les Français eux aussi sont atteint par la malbouffe. Nous mangeons trop de viandes, trop salés, des aliments riches en sucre et en graisse animale. Sans oublier les grignotages devant la T.V qui sont pire que tout. Par contre nos assiettes sont pauvres voir nul en céréales, légumes, fruits et laitages. Alors il ne faut pas s’étonner de la prise de poids dès l’enfance.
Ces déséquilibres alimentaires ont des conséquences sur notre santé à plus ou moins long terme et notamment les maladies cardio-vasculaires. Le manque d’activité physique associée à une alimentation trop riche a évidement une forte influence sur l’augmentation de l’obésité.
Mais ils n’est pas toujours évident de faire des repas équilibrés. Il est préconisé de consommer tous les jours des fruits et des légumes. Mais étant donné le prix de ces denrées il est impossible pour des familles aux revenus moyens de pourvoir à une alimentation saine et équilibrée.
Par contre il seraient souhaitable voir nécessaire de supprimer tous les distributeurs de sucreries dans tous les lieux publics ( y compris les entreprises). Pourquoi ne pas mettre des fontaines à eaux dans les établissements scolaires ? Dans les écoles primaires ne pourrait-on pas proposer pour le goûter des laitages et des fruits à l’ensemble des enfants. Cela permettrait à tous ceux qui n’ont pas l’occasion d’en consommer régulièrement chez eux de pouvoir au moins une fois par jour y avoir accès. Je sais bien que l’école ne peut se substituer à la cellule familiale mais il y a va de la santé et de l’avenir des enfants.
Evidement il est quasi impossible de demander à une mère de famille de se lancer dans la gastronomie tous les soirs de la semaine. En général après le travail une nouvelle journée commence de retour à la maison. La préparation des repas fait partie de ces tâches bien souvent dévolue aux femmes qui font bien souvent comme elles peuvent. Faute de temps, d’argent et prenant aussi en compte les différences de goûts dans la famille, les menus ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus diététiques.
Je pense que tout est une question de culture mais bien plus encore d’éducation. Et comme pour beaucoup de domaine cela commence des l’enfance.